Lorsqu’il s’agit de témoigner de sa foi, le Christ reste la force mobilisatrice. La Bible offre un diagnostic complet et le remède aux problèmes de notre monde a indiqué, un missiologue adventiste, Ganoune Diop, dans un livre récemment publié sur l’œuvre missionnaire chrétienne.
Ganoune Diop amène la perspective de l’Église adventiste dans « Témoigner de Christ dans un monde pluraliste : La Mission chrétienne au milieu des autres religions » (publié par les éditions Regnum Books). Le livre, produit de la Conférence missionnaire mondiale d’Édinburgh qui s’est tenue l’année dernière, comprend aussi des perspectives sur l’œuvre missionnaire venant de représentants de différentes confessions : protestante, catholique, orthodoxe et pentecôtiste.
La première Conférence missionnaire mondiale d’Édinburgh, qui s’est tenue en Écosse il y a plus d’un siècle est encore considérée comme un tournant décisif dans l’élaboration commune de l’idéologie et des méthodes missionnaires. Ganoune Diop, un universitaire et théologien qui représente l’Église adventiste auprès des Nations Unies, a parlé lors de la Conférence de l’année 2010 en tant que co-président de la session de la Fondation de la Mission.
Dans son livre, Ganoune Diop désigne le Christ comme le « critère ultime » servant à évaluer le besoin d’une religion dans l’œuvre missionnaire.
L’idée selon laquelle le Christ est la motivation du témoignage chrétien est au cœur des Écritures, a dit Ganoune Diop. La Bible est amplement claire sur le fait que la « communion avec Dieu » n’est restaurée qu’à travers l’acceptation de l’amour de Dieu et l’incarnation du Christ, sa vie, ses enseignements, son sacrifice, sa victoire sur la mort et son ministère sacerdotal a précisé G. Diop.
« C’est seulement dans la Bible que nous trouvons cet ensemble de vérités. Ce que nous y trouvons c’est Jésus — qui il est réellement, sa divinité, » a déclaré Ganoune Diop. « La Bible offre un vaste diagnostic des problèmes humains et une solution complète. En fait, cette solution c’est Jésus-Christ qui est venu pour annuler tous les points négatifs. Il a vaincu le mal et la mort et il revient afin de restaurer la paix et la justice. Et ça nous ne le trouvons à aucun autre endroit. »
La particularité de la religion adventiste est qu’elle se distingue à un moment où certains chrétiens peuvent être tentés de diluer ce qu’il y a d’unique au sujet du Christ afin de mieux s’adapter à une culture de tolérance, a encore précisé Ganoune Diop. Mais aujourd’hui la notion de tolérance est utilisée de manière impropre.
« Il y a cette assomption naïve qui veut que tolérance signifie adhésion. Non. Les gens ont le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit d’expression, le droit de faire leurs propres choix, mais cela ne signifie pas que ces choix s’imposent à tout le monde, » a dit Ganoune Diop.
« Respecter leurs droits ? Cela nous le devons, c’est certain. Nous devons à tout être humain le respect, la dignité, la courtoisie et la décence, mais cela ne signifie pas accepter, adhérer ou embrasser leurs valeurs. »
Ganoune Diop a déclaré que bien que la mission commence avec un « terrain commun », elle doit dépasser cela. Les musulmans et les chrétiens peuvent trouver des points communs entre le Coran et la Bible, mais en fin de compte, les mots qu’ils utilisent se retrouvent dans ce que G. Diop appelle « un réseau de signification, ». « Le Jésus du Coran est différent du Jésus de la Bible. Il n’est pas mort sur la croix, Il n’est pas Dieu. Les musulmans et les chrétiens disent qu’ils sont tous ‘le peuple du livre’ mais au sens strict, » a déclaré Ganoune Diop, les chrétiens ne sont pas le peuple du Livre. Ils sont le peuple d’une personne, Jésus Christ. »
Si les religions ne reconnaissent pas qu’il y a souvent plus de différences que de points communs, « alors nous nous trompons nous même ainsi que les autres, » a-t-il dit.
Sources : ANN/BIA
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