7 juillet 2022 | Freedomofconscience.eu

Il est écoeurant de faire savoir au monde que les représentants du gouvernement et les forces de police du Pakistan ont commis des actes aussi humiliants que la profanation des tombes des musulmans ahmadis. La persécution des Ahmadis, parrainée par le gouvernement, est endémique et la vie des Ahmadis devient un enfer en leur refusant tous leurs droits civiques et humains fondamentaux. Le gouvernement ne laisse pas les Ahmadis tranquilles, même après leur enterrement.

Il a été rapporté que le responsable du poste de police de Pero Chak, dans le district de Sialkot, où la police locale du poste de police de Motra a brisé les pierres tombales du cimetière local à la demande des habitants anti-Ahmadiyya. Ils n’avaient réussi à briser que deux des pierres tombales lorsqu’on leur a demandé un permis. Ne pouvant en produire aucun, ils ont dû repartir.

Les dernières nouvelles en provenance du district de Sialkot concernant la situation sont extrêmement inquiétantes. Le cimetière de Pero Chak est partagé par les Ahmadis et les non-Ahmadis depuis 1948. Les ahmadis étaient enterrés sur un côté qui leur était réservé, tandis que les non-ahmadis étaient enterrés sur un autre. Le 6 avril, le commissaire adjoint (AC) de Daska, le SHO de Motra Station et leur infanterie sont arrivés sur place et ont brisé le reste des pierres tombales de 43 tombes.

Au cours de l’incident, le commissaire adjoint a été informé sur place qu’il s’agissait d’un cimetière commun aux Ahmadis et aux non-Ahmadis depuis 71 ans, et qu’auparavant tous les résidents vivaient ici en harmonie. Cependant, un ecclésiastique local, Maulawi Irfan Asad, a maintenant perturbé la paix susmentionnée. Ignorant ces appels et ces demandes, le CA a continué à faire briser les pierres tombales. Des photos de certaines pierres tombales et tombes profanées se trouvent ci-dessous.

La persécution menée contre la communauté Ahmadiyya au Pakistan ne se limite pas à ceux qui sont encore en vie, mais les Ahmadis décédés ne sont pas non plus en sécurité dans leurs tombes.

L’acte illégal commis par le DPO de la police de Hafizabad à l’encontre de la communauté Ahmadiyya du Pakistan n’est pas seulement une violation des droits de l’homme fondamentaux, c’est aussi un acte qui a encore terni le visage de notre cher pays, le Pakistan, aux yeux de la communauté internationale.

La communauté mondiale doit prendre sérieusement note de ces actes navrants de comportement délinquant contre l’humanité. Ils doivent être arrêtés. Ils sont inacceptables.

Le 13 juillet 2021, les experts en droits de l’homme de l’ONU ont exprimé leur profonde inquiétude quant au manque d’attention portée aux graves violations des droits de l’homme perpétrées à l’encontre de la communauté Ahmadiyya dans le monde et ont appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin à la persécution continue des Ahmadis.

La CIRH demande instamment à la communauté internationale de faire pression sur le gouvernement pakistanais pour qu’il honore sa responsabilité de fournir une protection efficace et la liberté de pratique religieuse aux Ahmadis et que les auteurs de ces attaques vicieuses soient traduits en justice, afin de mettre ses lois et ses pratiques en conformité avec les normes internationales telles que prescrites par l’article 20 et les articles 2 et 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies et les articles 25 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).


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