27 octobre 2022 | Freedomofcosncience.eu
Conférence sur la dimension humaine de Varsovie 2022
26 septembre 2022, 14h00 – 7 octobre 2022
Sofitel Victoria Warsaw Królewska St. 11, 00-065, Warsaw
Organisé par la présidence polonaise en exercice de l’OSCE 2022, avec le soutien du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE (BIDDH)
Jeudi 28 septembre
Session plénière III : Tolérance et non-discrimination I
S’attaquer au racisme, à la xénophobie, à la discrimination et à l’intolérance, y compris ceux basés sur religion ou croyance
La France, reconnue pour ses valeurs en matière de laïcité et de respect de la liberté de religion et de conviction, présente sur son territoire de graves lacunes dans son engagement à respecter la liberté de religion et de conviction.
Nos recommandations à la France sont de considérer plus sérieusement ses engagements concernant :
Article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme
Article 18 de la DUDH
Article 18 du PIDCP
Et de les appliquer à toutes les religions, croyances et minorités spirituelles et convictionnelles sans distinction.
En 2021, le gouvernement français relance sa chasse aux minorités spirituelles et convictionnelles à travers une campagne de presse menée par la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur de l’époque, Mme Marlène Schiappa.
Mme Schiappa avait annoncé dans les médias que la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) serait renforcée, qu’elle serait dotée d’un budget plus conséquent et que les associations dites « anti-sectes » seraient davantage subventionnées.
Mme Schappia avait également déclaré dans les médias que la Miviludes disposait d’une liste de cinq cents sectes, qu’environ quatre-vingt mille enfants et cinq cent mille adultes étaient menacés par les mouvements sectaires.
CAP LC avait formellement demandé à la Miviludes de fournir la liste des cinq cents sectes et de préciser sur quelles sources elle s’appuyait pour établir le nombre d’enfants et d’adultes en danger.
Dans sa réponse, la Miviludes a admis qu’elle ne disposait pas de données récentes et qu’elle avait publié des statistiques datant de plus de dix ans et déjà controversées à l’époque.
Lorsque nous avons publié la réponse de la Miviludes, ses méthodes de travail et ses informations ont été analysées de manière critique par des experts internationaux.
Depuis lors, la campagne de discrimination et de stigmatisation des minorités spirituelles se poursuit en France et les fausses allégations n’ont toujours pas été officiellement démenties.
Nous demandons à la France de mettre définitivement un terme à cette campagne de discrimination et de stigmatisation à l’égard des minorités spirituelles ou des croyances.
Recommandations à la France :
Considérer plus sérieusement ses engagements concernant :
– Article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme
– Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
– Article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques PIDCP
Sources :
Vous pouvez télécharger ce document sous format PDF ici : https://freedomofconscience.eu/wp-content/uploads/2022/10/220928145046_0049-CAP-LC-OSCE-2022-MIVILUDES.pdf
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