12 juin 2022 | Mariana Baabar | International The News
Le Pakistan a fait appel à la communauté internationale à prendre note de l’aggravation de la situation de l’islamophobie en Inde et à jouer le rôle qui lui revient pour garantir la liberté religieuse et la sécurité de la communauté musulmane assiégée vivant en Inde.
Alors que la violence contre les musulmans en Inde atteint un nouveau sommet, le ministère des Affaires étrangères a également demandé au gouvernement indien d’enquêter de manière transparente sur les incidents de violence généralisée contre les minorités, en particulier les musulmans, et leurs lieux de culte et de prendre des mesures pour mettre fin à de tels incidents à l’avenir. « Le gouvernement indien doit assurer la sûreté, la sécurité et le bien-être des minorités », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Plus tôt, le Pakistan a condamné dans les termes les plus forts possibles les incidents hautement déplorables impliquant la diffusion de Hanuman Chalisa et d’autres chants dévotionnels hindous sur des haut-parleurs pour contrer l’appel à la prière (Azaan) des musulmans dans plusieurs mosquées de l’État indien du Karnataka.
« Ces incidents inquiétants se sont produits un jour seulement après que le chef du Sri Ram Sena ait lancé un appel méprisable à “noyer” l’Azaan en diffusant de manière provocante Hanuman Chalisa et d’autres hymnes religieux hindous. Il est condamnable qu’une campagne répréhensible appelée “Azan se Azaadi” ait été lancée par des groupes fanatiques hindous au Karnataka, ce qui révèle le nouveau niveau de radicalisme religieux dans l’Inde dirigée par le BJP », a ajouté le ministère des Affaires étrangères.
Le gouvernement Modi a observé en silence et les extrémistes ont pris ce silence comme un encouragement alors que les haut-parleurs étaient retirés des mosquées dans plusieurs États de l’Inde sous le prétexte d’assurer « l’harmonie communautaire ». Les médias indiens ont largement fait état de l’interdiction de la diffusion de l’Azaan par haut-parleurs, certaines mosquées dans de nombreuses régions de l’Inde baissant désormais le volume sous la pression. Les politiques d’exclusion visant à priver les musulmans de leur droit fondamental de professer et de pratiquer leur religion ne font qu’exposer les préjugés antimusulmans profondément ancrés dans l’État et la société indiens », a déclaré FO.
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