5 octobre 2020 | Evangeliques.info
Lors d’une réunion à l’ONU, l’Alliance évangélique mondiale (WEA) met en garde la Suède en matière de liberté religieuse, pointant particulièrement les droits des demandeurs d’asile.
«Nous appelons la Suède à prendre des mesures plus efficaces pour protéger les droits des demandeurs d’asile qui souhaitent quitter ou changer de religion et qui (…) font face à un risque clair de persécution dans leur pays d’origine », enjoint Michael Mutzner, porte-parole de l’AEM au Conseil des droits de l’homme à Genève.
La Suède est appelée à étendre son plan national contre le racisme et les crimes de haine. Les demandeurs d’asiles sont en effet confrontés à des «procès politisés et arbitraires et exposés à des cas de harcèlement dans les centres de réfugiés », indique le site Livenet dans un article du 02 octobre.
Les médecins et les écoles sont aussi concernés
L’AEM a par ailleurs souligné la ligne dure exercée envers les médecins en termes de liberté de conscience : « La Suède est l’un des rares pays où le personnel médical se voit refuser le droit de ne pas participer à un avortement en raison de ses convictions », rapporte le site Livenet.
Le recours à d’autres alternatives est ainsi défendu par l’Alliance évangélique mondiale pour une « attitude plus pragmatique » « qui concilie mieux les besoins de soins médicaux publics et la liberté de conscience du personnel médical ».
Les écoles confessionnelles chrétiennes suédoises sont elles aussi dans le viseur. Il apparaît qu’au sein d’établissement suédois, « une position athée non religieuse est décrite comme neutre et impartiale », « tandis que la religion est présentée comme dépassée et comme un produit du passé », précise l’AEM. Celle-ci invite la Suède à retirer la loi contre les écoles confessionnelles.
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