28 janvier 2022 | HRWF

Selon IranWire que Parisa Sadeghi (Vahdati), une citoyenne bahá’íe vivant à Téhéran, a rapporté la prison d’Evin pour purger sa peine de 6 mois de prison.

Cette citoyenne bahá’íe a été arrêtée par des agents du ministère des Renseignements à son domicile le 18 octobre 2017, lors d’une célébration du 200e anniversaire du fondateur de la foi bahá’íe. Parisa Sadeghi (Vahdati), a été libérée sous caution de la prison d’Evin après 25 jours de détention temporaire.

La branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Moghiseh, a condamné Mme Sadeghi (Vahdati) à cinq ans d’emprisonnement pour avoir dirigé la communauté bahá’íe et en avoir été membre, et à un an d’emprisonnement au maximum et six ans d’emprisonnement au total pour avoir partagé des informations sur la foi bahá’íe.

À la suite d’un nouveau procès devant la 36e chambre de la Cour d’appel, la peine a été commuée en cinq ans d’emprisonnement et Mme Sadeghi (Vahdati) a été acquittée des accusations de propagande. Enfin, la Cour de justice administrative a réduit sa peine à six mois d’emprisonnement.

Mitrabandi-Amirabaadi-Baaghi et Heyva Yazdaan-Mahdiabaadi ont été arrêtés le 13 décembre et conduits à la prison de Yazd pour commencer leur peine de huit mois. Ils ont été condamnés pour « propagande contre le régime » en raison de leurs croyances bahaïes. Ils ont été arrêtés le 30 mai 2021. En juillet 2021, le tribunal révolutionnaire de Yazd, présidé par le juge Reza Javad Musavi, les a condamnés à deux ans et huit mois de prison pour appartenance à des groupes hostiles au régime, et à huit mois de prison pour propagande contre le régime. Seule l’accusation de propagande a été confirmée par la Cour provinciale de révision, en novembre de cette année.