15 septembre 2021 | Le fil rouge / Portes Ouvertes

En Inde, les violences antichrétiennes sont en forte augmentation. Le témoignage des chrétiens est au cœur d’un combat spirituel.

Des slogans hostiles

En août, des manifestations antichrétiennes ont été organisées par des extrémistes dans plusieurs villes, dont une capitale d’État. Dans le collimateur des manifestants, les conversions au christianisme.
Selon nos partenaires, des slogans disant « Stop aux conversions ! Nous ne tolérerons plus de conversions ! » ont été scandés par la foule. L’orateur principal de la manifestation aurait affirmé : « Depuis longtemps, des conversions ont lieu et notre peuple est forcé ou incité à changer de religion. Mais maintenant, nous n’allons plus tolérer ça. » Avant de conclure :

« Si la police ne fait pas son travail, nous allons faire notre devoir. »

Les leaders des extrémistes ont également menacé :

« Si quelqu’un est pris en train de convertir [un hindou], il sera traîné hors de la maison et battu nu dans les rues. Il sera sévèrement puni ! »

Des vidéos virales

La presse écrite et les médias virtuels ont couvert la nouvelle. Des vidéos ont été mises en ligne avec des manifestants scandant des slogans hostiles. Elles sont devenues virales et un sentiment de peur s’est alors emparé des chrétiens locaux : ils craignent de devoir quitter la région.

Dans l’une des vidéos, un manifestant affirme : « Nous devons nous opposer [aux conversions]. Tout le monde devrait s’y opposer. Vous êtes hindou avant tout. Si vous n’êtes même pas hindou, comment cette nation va-t-elle survivre ? Je lance cet appel à tous les hindous ! Protestez ! » Il a conclu en lançant :

« Attaquez-les ! Que personne ne puisse nous arrêter ! Vive l’Inde ! »

Des conversions authentiques

Les extrémistes attaquent les chrétiens partout, y compris dans les lieux de culte. Pourtant, nos partenaires locaux sont formels : des témoins leur ont rapporté que les nouveaux chrétiens sont de vrais convertis. Tous confessent qu’ils sont venus au Christ volontairement, qu’ils n’ont pas été payés pour suivre Jésus et qu’ils sont même prêts à mourir pour Lui.