28 février 2023 | HRWF

Le 15 décembre 2022, 15 ahmadis iraniens ont été arrêtés et emmenés dans la tristement célèbre prison d’Evin en raison de leurs convictions religieuses :

Six d’entre eux sont originaires de Téhéran : Mohammadreza Shekariyanasl, Saeed Goodarzi, Hamidreza Yousefi, Amir Mahdi Behrouz, Mohammad Amin Noori, Arman Feidh-Abadi.

Cinq sont originaires de Gorgan: Alireza Akbari Erzati, sa femme Maryam Naghshbandi et leurs deux enfants Mohammed Hassan et Mohammed Hussein, et Owais Akbari Erzati.

Les quatre autres sont originaires d’autres villes : Ghasem Yousefi Rameneti de Babol, Mohammad Hashem Bazrafshan de Shiraz, Saba Sedaqat de Tabriz, Farzan Faraji Zadeh, de Mashhad.

Un certain nombre d’entre eux avaient tenté en vain de fuir le pays le 8 décembre.

Hamidreza Yousefi a été libéré le 24 janvier et Ghasem Yousefi Rameneti le 30 janvier.

Au 10 février, 13 ahmadis étaient en détention provisoire, dans l’attente de l’examen de leur dossier par le tribunal clérical spécial de Téhéran.

Pendant leur détention, ils ont subi des pressions pour signer des papiers par lesquels ils abjuraient leur foi et diffamaient leur religion.

Deux des 15 hommes avaient déjà été emprisonnés auparavant en raison de leur foi dans la religion Ahmadi de la paix et de la lumière, comme ils se nomment eux-mêmes en Iran.

Trois prisonniers sont des mineurs et deux sont des femmes.

Human Rights without Frontiers s’inquiète de la sécurité et de la vie des membres de ce groupe religieux étiqueté “hérétique” et “infidèle” en Iran.

Human Rights without Frontiers demande instamment aux autorités iraniennes de libérer tous les ahmadis arrêtés le 15 décembre et d’abandonner toutes les charges liées à leurs croyances.