23 janvier 2022 | Espagne | Observatorio de la Libertad Religiosa

La présidente de l’Observatoire de la liberté religieuse, María García, a remis le texte de la Proposition No de loi (Proposición No de Ley—PNL) au Congrès des députés. L’objectif est que les législateurs exhortent le gouvernement à adopter des mesures pour mettre un terme aux attaques contre la liberté religieuse qui ont lieu en Espagne.

Et le plus important : nous avons délivré ce texte au nom des 1 157 personnes qui ont signé la pétition. Et les porte-paroles des groupes parlementaires l’ont déjà reçu. Je crois sincèrement que nous avons fait un pas de géant avec la présentation de cette proposition de loi. Et ce, grâce aux personnes qui n’ont pas hésité à défendre ce droit fondamental.

Les parties devront maintenant prendre position. C’est très simple. Soit ils se soucient de la liberté religieuse et promeuvent cette PNL, soit ils ne le font pas. Pour notre part, nous avons déjà fait un premier pas : le leur remettre au nom de près de 1 200 citoyens. Mais nous n’allons pas nous arrêter là, bien sûr. Nous allons leur téléphoner, leur écrire des e-mails et demander une réunion avec les porte-parole des groupes parlementaires, qui sont ceux qui décident.

Notre objectif, en 2022, est de mettre la liberté religieuse à l’ordre du jour politique. Au Congrès des Députés et aussi dans les parlements régionaux. Et de pointer du doigt les politiciens qui violent ou ignorent notre droit fondamental de croire et de nous manifester en public en tant que croyants sans crainte.

À l’Observatoire, nous sommes convaincus que nous réussirons. En 2022, nous allons submerger les législateurs de propositions et d’initiatives, d’informations et de dénonciations de la violation de la liberté religieuse en Espagne. Et ils n’auront d’autre choix que de nous écouter. S’ils ne le font pas, nous le leur rappellerons à la veille des élections afin que les électeurs sachent qui ils sont.

Des milliers de personnes nous demandent de ne pas nous arrêter tant que des mesures efficaces ne seront pas prises pour garantir le respect des convictions des citoyens. Et nous allons travailler dur pour y parvenir.