17 février 2023 | Human Rights Commitee
Des vandales ont profané deux minarets d’une mosquée musulmane Ahmadiyya à Karachi, au Pakistan.
Trois voyous sont entrés dans la mosquée de Martin Road à Karachi, y sont montés à l’aide d’une échelle et ont profané deux de ses minarets. La partie supérieure du minaret a été réduite en miettes.
Les agresseurs ont laissé derrière eux l’échelle et une masse. Ils ont pris la fuite dès l’arrivée de la police. Il s’agit de la troisième profanation d’une mosquée musulmane ahmadie ce mois-ci.
L’attaque a eu lieu le 18 janvier 2023.
Un programme extrémiste parrainé par l’État est poursuivi contre la communauté Ahmadiyya, les autorités encourageant ce type de comportement violent qui défie toutes les normes de la sainteté religieuse.
Le mois dernier, la police a détruit les minarets de la mosquée Ahmadiyya de Baghbanpura, à Gujranwala, et il y a quelques jours, une mosquée Ahmadiyya vieille de 108 ans à Moti Bazaar Wazirabad a été profanée par la police.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont exprimé à plusieurs reprises leur profonde inquiétude face au manque d’attention portée aux graves violations des droits de l’homme perpétrées à l’encontre de la communauté Ahmadiyya dans le monde et ont appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin à la persécution permanente des Ahmadis.
Le 13 juillet 2021, les experts des droits de l’homme des Nations unies ont exprimé leur profonde inquiétude face au manque d’attention portée aux graves violations des droits de l’homme perpétrées à l’encontre de la communauté Ahmadiyya dans le monde et ont appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin à la persécution continue des Ahmadis.
Nous exhortons une fois de plus la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement pakistanais pour qu’il honore sa responsabilité de fournir une protection à tous ses citoyens, de garantir la liberté de pratique religieuse aux Ahmadis et de traduire en justice les auteurs de ces attaques vicieuses.
Le gouvernement pakistanais doit également mettre ses lois et ses pratiques en conformité avec les normes internationales, conformément aux articles 2 et 18 et aux articles 25 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).
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