2 juin 2022 | Persecution.org
Des militants fulanis munis d’armes sophistiquées ont attaqué une communauté chrétienne et tué quatre chrétiens, ont indiqué des habitants de la région à un membre du personnel de la CPI. Les militants ont également tué un soldat nigérian et pris son fusil AK-47 dans le village de Rikwechongu, situé au nord-ouest de la capitale de l’État du Plateau.
Un membre du personnel de la CPI a enquêté sur l’attaque et a confirmé que ce sont des militants peuls qui ont mené l’attaque. Les militants sont partis avec le téléphone d’une de leurs victimes et l’ont utilisé pour appeler le village. Dans cet appel, qui a été enregistré et examiné par la CPI, les militants ont utilisé la langue Hausa et ont promis d’autres attaques.
Davidson Malison a publié les détails de l’attaque à des journalistes de Jos, la capitale du Plateau. « Le village de Rikwe-Chong, dans le district de Kwall, a été attaqué… par des miliciens fulanis », a déclaré Malison. « La mort de trois personnes de Rigwe a été confirmée et l’un des soldats stationnés là-bas a également été tué. Une personne a été blessée, plusieurs maisons ont été rasées, de nombreuses granges ont été détruites, la nourriture récoltée a été brûlée, un nombre incalculable d’animaux domestiques ont été emportés, et d’autres objets de valeur ont également été volés. »
Parmi les morts figurent Markus Audu (41 ans), Yah Hwenke (42 ans) et Amus Kanga (61 ans).
Le village de Rikwechongo a été attaqué à plusieurs reprises. Les habitants ont déclaré à la CPI, que 37 personnes ont été tuées et que des milliers de personnes ont été déplacées depuis 2017.
Un membre du personnel de la CPI a rendu visite à la veuve de l’une des récentes victimes, Yah Hwenke. C’est son téléphone que les militants utilisaient pour appeler le village et promettre d’autres attaques.
Trois des habitants ont été enterrés dans le village selon les traditions funéraires chrétiennes locales, tandis que le soldat a été emmené à son domicile d’origine pour être enterré. Selon la population locale, les militants fulanis ont tué neuf soldats chrétiens venus pour le maintien de la paix au cours des quatre dernières années. Pourtant, rien n’a été fait pour arrêter les terroristes.
Un membre du personnel de la CPI s’est rendu dans le village le vendredi de Pâques et a vu plus de trente hectares de terres agricoles appartenant aux chrétiens détruits et des Fulanis occupant les terres pour faire paître leurs animaux.
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