30 octobre 2022 | Freedomofconscience.eu
CAP Liberté de Conscience et Human Rights Without Frontiers saluent le travail de la Commission mais restent profondément préoccupés par les massacres et les attaques contre les civils Amhara, comme en juin dernier dans le comté de Gimbi de la région d’Oromia, où des milliers de militants de l’OLA et de l’OLF-Shene ont attaqué des Amharas dans 10 villages avec la collaboration des résidents locaux de l’ethnie Oromo et la complicité passive du gouvernement de la région d’Oromia.
Les statistiques varient entre environ six cents et quinze cents victimes.
Onze millions d’Amharas souffrent de la faim, certains sont contraints de fuir vers d’autres régions et, pire encore, d’autres sont torturés de manière atroce avant d’être tués.
En outre, le gouvernement continue d’emprisonner illégalement les journalistes qui dénoncent ces massacres, même après que la Cour a ordonné leur libération.
De nombreux rapports et preuves ont été fournis par les ONG sur la situation tragique des Amharas qui ne peut plus être ignorée.
Il est plus qu’impératif que la situation subie par les Amharas soit prise en compte afin que ces exactions à l’origine du conflit éthiopien fassent l’objet d’une enquête officielle pour y mettre un terme.
Nous nous joignons à la Commission pour demander instamment au Conseil de maintenir la situation en Éthiopie parmi ses priorités et d’étendre son mandat à la région d’Amhara, afin que les massacres d’Amharas et la répression de l’État contre les journalistes puissent faire l’objet d’une enquête approfondie.
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