20 novembre 2020 | Evangeliques.info
« La fermeture des écoles dans la région du Nord montre à quel point le pays est dépassé par le double défi de la pandémie et du militantisme islamique ». Relayés le 20 novembre dans un communiqué de Portes Ouvertes, ces propos d’un partenaire de l’ONG au Cameroun résument bien la situation que vit ce pays d’Afrique centrale.
En effet, les attaques perpétrées par Boko Haram, qui agit depuis les Nigéria voisin, s’intensifient sur les villages camerounais frontaliers, en particulier les villages chrétiens. Selon des sources militaires, au moins trois attaques par semaine ont lieu depuis le début de l’année.
34 000 élèves déplacés
Dès lors, dans la région frontalière avec l’État nigérian du Borno, plus de soixante écoles ont dû être fermées, indique Portes Ouvertes. Les enseignants ont fui et 34’000 élèves ont été déplacés à l’intérieur du pays, laissant derrière eux leurs villages.
Placé à la 48e position de l’Index annuel de persécution de Portes Ouvertes, le Cameroun voit sa situation se dégrader. Il est à la fois confronté aux attaques de Boko Haram au nord et par celles de la rébellion séparatiste dans les régions anglophones du nord-ouest et sud-ouest, auxquelles les forces de sécurité répondent par la violence. « Ces violences ont fait plus de 200 000 déplacés internes », détaille encore le communiqué de l’ONG de défense des chrétiens persécutés.
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