2 janvier 2022 | Evangeliques.info

D’après Amnesty International, c’est la conversion au christianisme qui a provoqué la condamnation de Foudhil Bahloul. Il écope d’une peine de six mois de prison avec sursis et d’une amende à cause d’un virement de 200 euros considéré comme un « don non autorisé »

Amna Guellali, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International, déclare que : « Foudhil Bahloul n’aurait pour commencer jamais dû faire l’objet de poursuites » car selon elle « nul ne devrait être sanctionné pour ses convictions religieuses ou pour avoir pratiqué sa foi ». Elle ajoute que « Ce jugement est un signe inquiétant de la détermination des autorités algériennes à réprimer le droit à la liberté de religion ».

Des atteintes aux libertés religieuses se multiplient en Algérie dans un contexte social et géopolitique tendue. Le secrétaire d’état américain a fait placer le pays sur une liste de surveillance pour ce même motif.