Christian Solidarity International (CSI) vient de publier un communiqué au sujet des chrétiens du Nigeria, mais aussi des « musulmans non violents » et des « religions tribales ». L’organisation de défense des Droits de l’Homme n’hésite pas à parler de « génocide ».

Devant « les attaques de plus en plus violentes » et « l’échec du gouvernement nigérian à les empêcher et à punir les auteurs », elle en appelle aux Nations Unies.

C’est en ces termes que s’exprime le président de la CSI, John Eibner.

« Les conditions d’un génocide existent au Nigéria. Les chrétiens, les musulmans non violents et les adeptes des religions tribales étant particulièrement vulnérables. Les attaques de plus en plus violentes et l’échec du gouvernement nigérian à les empêcher et à punir les auteurs sont alarmants. » Le communiqué de citer également les propos de Samson Ayokunle, président de la CAN.

« Les chrétiens sont devenus une espèce en voie de disparition dans leur propre pays. Le Nigeria est sous un siège orchestré par les terroristes assassins sanguinaires et criminels de Boko Haram, les bergers terroristes peuls, les bandits et les ravisseurs. »

Selon la CSI, 1000 chrétiens ont été tués au cours de l’année 2019. Parmi lesquels, l’étudiant chrétien Ropvil Daciya Dalep, Briget et Priscilla, Lawana Andimi, président de la CAN décapité, les 10 chrétiens décapités en représailles de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, ou encore les dizaines de chrétiens qui ont péri dans l’une des nombreuses attaques de villages.

John Eibner en appelle donc au respect de la Convention sur le génocide de 1948, par laquelle les États signataires se sont engagés « à prévenir et à punir » le génocide.

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