23 septembre 2022 | HRW
L’État islamique de la province du Khorasan (ISKP), la filiale de l’État islamique (ISIS) en Afghanistan, a attaqué à plusieurs reprises les Hazaras et d’autres minorités religieuses dans leurs mosquées, leurs écoles et leurs lieux de travail, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les autorités talibanes n’ont pas fait grand-chose pour protéger ces communautés des attentats-suicides et autres attaques illégales, ni pour fournir les soins médicaux et autres aides nécessaires aux victimes et à leurs familles.
Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan en août 2021, l’organisation affiliée à l’État islamique a revendiqué 13 attaques contre des Hazaras et a été liée à au moins trois autres, faisant au moins 700 morts et blessés. La répression croissante des talibans à l’encontre des médias, en particulier dans les provinces, signifie que d’autres attaques sont susceptibles de ne pas avoir été signalées. La Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les récentes attaques du groupe contre des rassemblements chiites à Kaboul avaient fait plus de 120 morts et blessés.
« Depuis la prise de pouvoir par les talibans, les combattants liés à ISIS ont commis de nombreuses attaques brutales contre les membres de la communauté hazara alors qu’ils se rendent à l’école, au travail ou à la prière, sans que les autorités talibanes ne réagissent sérieusement », a déclaré Fereshta Abbasi, chercheuse sur l’Afghanistan à Human Rights Watch. « Les talibans ont l’obligation de protéger les communautés à risque et d’aider les victimes d’attaques et leurs familles. »
Les Hazara constituent un groupe ethnique majoritairement musulman chiite qui a été victime de discrimination et d’abus de la part des gouvernements afghans successifs pendant plus d’un siècle. Au cours des années 1990, les forces talibanes ont pris pour cible les chiites et les ont soumis à des massacres et à d’autres abus graves. Avec le retour des talibans au pouvoir, les Hazara sont de plus en plus inquiets pour leur sécurité et se demandent si les nouvelles autorités vont les protéger. « Les talibans n’ont jamais aimé les Hazaras », a déclaré un membre de la communauté hazara dans la province de Bamyan. « La dernière fois qu’ils étaient au pouvoir, ils ont tué beaucoup d’entre nous ».
En octobre 2021, le porte-parole du ministère de l’Intérieur des Talibans, Saeed Khosty, a déclaré qu’ils assureraient la sécurité des minorités religieuses : « En tant que gouvernement responsable, nous avons la responsabilité de protéger tous les citoyens afghans, en particulier les minorités religieuses du pays. » Cependant, les talibans ne semblent pas avoir assuré une sécurité accrue dans les provinces de Kaboul, Mazar-e Sharif et Kunduz, où des attentats ont tué des centaines de personnes depuis janvier 2022.
Human Rights Watch a interrogé à distance 21 survivants d’attaques, et des membres de la famille des victimes, dans les provinces de Kaboul et de Mazar entre avril et juillet, en utilisant des communications sécurisées.
Le groupe État islamique a revendiqué l’attentat-suicide du 19 avril au lycée Abdul Rahim Shahid dans le quartier de Dasht-e Barchi, à l’ouest de Kaboul – une zone à prédominance hazara et chiite – qui a tué et blessé 20 élèves, enseignants et membres du personnel. « Il y avait des cadavres partout », a déclaré un survivant. « Les corps étaient coupés en morceaux, et on pouvait sentir l’odeur du sang ».
Le groupe a également revendiqué l’attentat suicide du 21 avril contre l’une des plus grandes mosquées chiites d’Afghanistan, la mosquée Seh Dokan à Mazar-e Sharif, qui a fait 31 morts et 87 blessés. Le 27 avril, des hommes non identifiés ont tué cinq Hazaras qui se rendaient à la mine de charbon de Dare-Suf, dans la province de Samangan. Le lendemain, l’explosion d’une bombe a tué 9 personnes et en a blessé 13 autres dans un minibus transportant des passagers hazaras à Mazar-e Sharif.
Un habitant Hazara de Kaboul, qui avait été témoin de nombreuses attaques précédentes, a déclaré : « Nos enfants doivent aller à l’école, nos femmes doivent se rendre dans les hôpitaux, nous voulons aller dans les mosquées. Pour tout cela, nous devons nous sentir en sécurité. Pour l’amour de Dieu, ces lieux ne peuvent pas être des cibles – arrêtez de nous tuer partout. »
Richard Bennett, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Afghanistan, a demandé le 26 mai que des enquêtes soient menées sur les attaques contre les communautés hazara, chiite et soufie. Il a déclaré qu’elles « devenaient de plus en plus systématiques par nature et reflétaient des éléments d’une politique organisationnelle, portant ainsi la marque de crimes contre l’humanité. »
Les attaques, au-delà de leur dévastation immédiate, font payer un terrible tribut à long terme aux survivants et aux familles des victimes, les privant de soutien de famille, leur imposant souvent de lourdes charges médicales et restreignant leur accès à la vie quotidienne. « Nous n’envoyons plus nos enfants à l’école et nous fermons nos magasins tôt », a déclaré un homme qui a perdu son frère de 45 ans dans l’attaque de la mosquée de Seh Dokan. « La mosquée est également fermée depuis l’attaque ».
Pour les femmes, la perte d’un membre masculin de la famille a des conséquences sociales et économiques particulièrement graves, notamment pour les jeunes femmes qui se retrouvent soudainement veuves. Les restrictions impos ées par les talibans aux droits des femmes à travailler et à se déplacer librement ont empêché certaines femmes de gagner leur vie et de devenir financièrement indépendantes. La réglementation exigeant que les femmes soient accompagnées d’un mahram (parent de sexe masculin) lorsqu’elles voyagent a rendu extrêmement difficile l’accomplissement des tâches quotidiennes et a aggravé le traumatisme auquel elles sont déjà confrontées.
« Mon proche est décédé », a déclaré une femme qui a perdu son mari dans l’explosion d’une bombe magnétique à Dasht-e Barchi, à Kaboul, peu après la prise du pouvoir par les talibans. « Même si j’ai un diplôme, il est désormais difficile pour les femmes de trouver un emploi et d’établir leur indépendance financière sous le régime des talibans. »
La plupart des personnes interrogées par Human Rights Watch ont également déclaré avoir souffert de dépression et de graves traumatismes à la suite de ces attaques.
Les attaques menées par l’État islamique de la province du Khorasan contre les Hazaras et d’autres minorités religieuses violent le droit humanitaire international, qui reste applicable en Afghanistan. Les attaques délibérées contre des civils constituent des crimes de guerre. Au-delà de la perte immédiate de vies humaines, ces attaques entraînent des difficultés économiques à long terme, des dommages durables à la santé physique et mentale et de nouveaux obstacles à l’éducation et à la vie publique.
L’incapacité des talibans à assurer la sécurité des populations à risque et à fournir une assistance médicale et autre aux survivants et aux familles touchées, ainsi que les politiques talibanes qui violent les droits humains, en particulier ceux des femmes et des filles, exacerbent les dommages causés par ces attaques.
« Les chefs des groupes armés devront peut-être un jour répondre devant la justice des atrocités qu’ils ont commises contre les Hazaras et d’autres communautés », a déclaré M. Abbasi. « Les responsables talibans qui ne prennent pas de mesures pour protéger les minorités religieuses contre les attaques peuvent être complices de ces crimes graves. »
Pour les conclusions détaillées, voir ci-dessous.
Les noms personnels utilisés ci-dessous sont des pseudonymes afin de protéger la sécurité des personnes interrogées.
Impact à long terme des attaques sur les vies et les moyens de subsistance
Les familles des victimes d’attaques ont décrit leur chagrin face à la perte de leurs proches et leurs inquiétudes quant à la possibilité de nourrir leurs enfants et eux-mêmes. Lorsque les principaux soutiens de famille ont été tués, comme dans la majorité des cas étudiés, les parents survivants, en particulier les femmes, ont souffert de difficultés particulières sous le régime taliban. La plupart des familles ont déclaré qu’elles n’avaient reçu que peu ou pas de soutien de la part des autorités talibanes.
Faeza, dont le mari a été tué dans l’attaque de la mosquée de Seh Dokan, a déclaré :
Je me retrouve avec sept enfants. J’avais l’habitude de travailler comme femme de ménage pour aider mon mari à subvenir à ses besoins, mais depuis que les talibans ont pris le pouvoir, ce n’est plus possible. Je n’ai pas d’autres compétences, et même si j’en avais, je ne pourrais toujours pas travailler. Les talibans ne permettent plus aux femmes d’exercer la plupart des professions. Notre voisine, qui était enseignante, fait maintenant des travaux ménagers. Il est très difficile de s’imaginer nourrir sept enfants alors qu’il n’y a pas de ressources ni de possibilités d’emploi.
Naeem, 27 ans, qui vit près de la mosquée Seh Dokan et a vu l’explosion, a déclaré qu’il ne se sent plus en sécurité lorsqu’il se rend dans les mosquées. « J’ai juré à ma mère que je n’irai jamais dans aucune mosquée afin de me protéger d’une explosion ».
Gul Ahmad, 42 ans, qui a été tué dans l’attentat à la bombe contre la mosquée de Seh Dokan, avait cinq enfants, tous âgés de moins de 18 ans. Sans soutien de famille, son fils de 15 ans a quitté l’école pour travailler. « Nous vivons un cauchemar, sans soutien, sans lui, il ne nous reste plus rien maintenant », a déclaré la femme d’Ahmad.
Sher Mohammad, 53 ans, qui a également été tué dans l’attentat à la bombe contre la mosquée, dirigeait une petite entreprise à Mazar-e Sharif. Il avait travaillé dur pour s’assurer que tous ses enfants puissent recevoir une éducation, mais depuis sa mort, ils n’ont pas pu aller à l’école ou suivre des cours. La famille peut à peine se permettre d’acheter de la nourriture ou des vêtements. « Nous devons continuer à vivre avec cette douleur », a déclaré sa femme.
Les autorités talibanes ont fourni à chacune des familles 100 000 afghanis (1 100 dollars) lorsqu’elles ont récupéré les corps de leurs maris à l’hôpital. Cet argent n’a pas remplacé l’aide à long terme dont les familles ont besoin. « Maintenant, sans espoir pour l’avenir, la plupart des jours, nous ne mangeons pas », a déclaré la femme d’Ahmad. « C’est notre nouvelle vie ».
Une famille de Mazar-e Sharif a perdu trois de ses membres : Rahmatullah, 40 ans, Asadullah, son fils de 15 ans, et Mohammad Ali, un neveu de 24 ans qui avait fait le voyage depuis Daikundi, dans le centre de l’Afghanistan, pour étudier en vue de l’examen d’entrée à l’université. Tous trois ont été tués alors qu’ils priaient à la mosquée de Seh Dokan. Aujourd’hui, la famille de cinq personnes n’a plus de soutien de famille. « Comment vous seriez-vous sentis si vous aviez trouvé trois cadavres devant une maison ? », a déclaré la nièce de Rahmatullah. « Tout le monde dans le quartier était abasourdi et muet. La situation était affreuse et choquante ».
L’explosion du 19 avril au lycée Abdul Rahim Shaheed s’est produite à l’entrée de l’école, entre 9h45 et 9h55, alors que les élèves de 12e année rentraient chez eux. Les 20 personnes tuées ou blessées étaient âgées de 16 à 53 ans.
Sayed Muhammad Hussain, 53 ans, un habitant du quartier, a entendu une explosion et s’est précipité pour aider les victimes. Une deuxième explosion, 30 minutes plus tard, l’a tué sur le coup. Son fils a aidé les élèves blessés mais n’a su que plus tard que son père faisait partie des victimes. « J’étais l’une des premières personnes à arriver pour aider », a déclaré le fils de Hussain. « J’ai porté les corps. Sept étudiants et deux résidents locaux ont été tués, mais je ne savais pas que l’un d’entre eux était mon père. »
Hussain a eu huit enfants, six filles et deux garçons. Il était le soutien de la famille et, après sa mort, son fils aîné, âgé de 22 ans, est devenu responsable de tous.
Impact sur la santé physique et mentale
Parmi les centaines de personnes blessées lors des attaques de l’année dernière, beaucoup ont subi des blessures graves et toutes ne se remettront pas complètement. Le précédent gouvernement afghan fournissait une aide financière aux personnes blessées dans les attaques des insurgés et aux membres des familles des personnes tuées. Les survivants et les familles des victimes des récentes attaques ont déclaré qu’ils n’avaient pas connaissance de directives des talibans concernant l’aide financière ou fixant le montant à fournir.
L’explosion au lycée Abdul Rahim Shahid a brisé les fenêtres de la cuisine d’une maison voisine. Elle a endommagé l’ouïe de Safia, 16 ans, qui se trouvait dans la cuisine, et elle ne peut plus parler. Son père, un travailleur salarié journalier, gagne environ 250 afghanis (3 $) par jour ; ils ne peuvent pas se permettre un traitement médical. Plusieurs responsables talibans ont visité leur maison, mais ils n’ont fourni aucune aide financière.
Basir Ahmad, 28 ans, technicien en informatique, a déclaré que ses bras avaient été blessés dans l’attentat à la bombe de la mosquée de Seh Dokan. « Je ne pense pas que je pourrai un jour installer des lignes Internet avec ces bras », a-t-il dit. « Mon travail nécessite que j’escalade de hautes structures. Je n’ai pas de force dans les bras ». Il a également décrit avoir été traumatisé. « Partout où je vais, je crois qu’une explosion est en train de se produire. Je revis ce cauchemar tous les jours ».
Sayed Mohammad, 27 ans, qui avait quitté son université quelques années auparavant par crainte d’un attentat, fait partie des personnes tuées dans l’explosion de la mosquée de Seh Dokan. Son père a déclaré que sa fiancée, Masooma, était en état de choc et ne mangeait pas, ne buvait pas et ne dormait pas beaucoup. La mère de Mohammad a déclaré qu’elle souffrait d’anxiété et d’insomnie, et que les médicaments prescrits par deux médecins n’avaient rien arrangé.
Ahmad Shah, 22 ans, a été blessé dans l’attentat à la bombe de la mosquée de Seh Dokan, qui a tué son père de 50 ans. L’explosion a blessé son bras gauche et l’a rendu incapable de travailler. Les médecins lui ont conseillé de se rendre en Inde pour recevoir des soins supplémentaires, mais il n’en avait pas les moyens.
Mohammad, un étudiant qui aimait jouer au football, a subi de graves blessures lors de l’attaque du centre éducatif Mumtaz en avril, qui l’ont rendu incapable de marcher. Sa famille ne peut pas payer son voyage en Inde ou au Pakistan pour recevoir les soins médicaux spécialisés dont il a besoin, selon les médecins, pour se rétablir complètement. « J’ai vu l’homme qui s’est fait exploser », a déclaré Mohammad. « Quelques jours avant l’explosion, il a visité notre centre et s’est inscrit comme étudiant ». Mohammad dit qu’il continue à imaginer le visage du poseur de bombe.
Zaman, 17 ans, a été blessé lors de l’attaque du lycée Abdul Rahim Shahid. Les autorités talibanes lui ont fourni 5 000 afghanis (55 dollars), mais il ne peut entendre suffisamment bien sans traitement supplémentaire pour retourner à l’école.
Effets des attaques contre les droits et libertés fondamentaux
Les attaques ont rendu difficile, voire impossible, l’exercice par les membres des communautés hazara et chiite de leurs droits à l’éducation, à la pratique de leur religion et à d’autres libertés fondamentales. Beaucoup ont eu des difficultés à obtenir des soins de santé et disent ne pas se sentir en sécurité lorsqu’ils sortent en public. Ils évitent désormais les rassemblements sociaux, les transports publics et les autres lieux publics.
La mosquée Seh Dokan, à Mazar-e Sharif, a fermé ses portes après avoir été attaquée. De nombreuses familles ont également déclaré qu’il était plus sûr pour leurs enfants de rester chez eux plutôt que de risquer d’être pris pour cible à l’école.
Sayera, une habitante de Kaboul qui a quatre fils, a déclaré qu’elle a cessé d’envoyer ses garçons à l’école ou ailleurs. Elle et son mari ne se rendent plus aux services religieux, sauf en cas de nécessité absolue.
Les élèves blessés n’ont pas non plus pu retourner à l’école en raison de l’insuffisance des soins médicaux. Ali Reza, 18 ans, élève de terminale au lycée Abdul Rahim Shahid, n’a pas pu aller en classe en raison de blessures aux jambes et aux oreilles. Plusieurs autres élèves ont déclaré ne plus aller à l’école, craignant pour leur sécurité. « La plupart de mes camarades de classe ont cessé d’aller à l’école après cette tragédie », a déclaré Reza. « Lorsque les talibans ont pris le pouvoir, au lieu d’une classe de 50 élèves, il n’y en avait que 25. Maintenant, seuls 10 à 15 enfants suivent actuellement des cours à la suite de la récente attaque contre notre établissement. »
Mohammad Hakim, le camarade de classe d’Ali Reza, a dit : « Si je suis censé mourir, je mourrai, mais tant que je serai en vie, j’irai à l’école ». Mais les fragments de balle dans ses pieds font qu’il lui est difficile de marcher, même sur de courtes distances. Il espère que ses blessures vont guérir, et qu’il pourra marcher à nouveau et retourner à l’école.
Recommandations
- L’État islamique de la province du Khorasan et les autres groupes armés doivent se conformer pleinement au droit humanitaire international, cesser toute attaque contre les civils et punir les commandants responsables d’exactions graves.
- Les talibans doivent se conformer pleinement au droit humanitaire international et poursuivre de manière appropriée les responsables de graves abus.
- Les autorités talibanes doivent protéger les minorités à risque, notamment les Hazaras et les Chiites, et garantir leurs droits d’accès à l’éducation et au culte sans crainte.
- Les talibans doivent consulter les communautés à risque et les groupes de la société civile pour protéger les institutions civiles vulnérables aux attaques, notamment les écoles, les hôpitaux, les lieux de culte et les autres institutions communautaires.
- Les Talibans doivent garantir un soutien adéquat aux soins de santé d’urgence, tels que les services d’ambulance et le soutien psychosocial (santé mentale).
- Les talibans devraient fournir un soutien financier aux survivants des attaques et aux membres de leur famille, en mettant l’accent sur l’aide aux familles qui ont perdu un salarié, y compris les ménages dirigés par des femmes, et devraient publier des directives pour fournir ce soutien.
- Les talibans doivent mettre fin à toutes les violations des droits des femmes, y compris celles qui rendent plus difficile le fait de gagner sa vie.
- Les talibans doivent garantir un soutien adéquat aux services de santé mentale et un soutien psychosocial aux survivants et aux témoins d’attaques.
- Les talibans doivent veiller à ce que les enfants souffrant de handicaps résultant d’attaques puissent aller à l’école sur un pied d’égalité avec les autres.
- Les gouvernements qui s’engagent auprès des talibans devraient demander une meilleure protection des communautés hazara et chiite et devraient encourager et soutenir les mécanismes visant à renforcer la responsabilité des crimes commis en Afghanistan, y compris contre les communautés hazara et chiite.
- Tous les gouvernements devraient suspendre les retours forcés vers l’Afghanistan et examiner favorablement les demandes d’asile, ainsi que d’autres formes de protection internationale, pour les Hazara et les autres minorités ethniques et religieuses persécutées en Afghanistan.
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