7 juin 2023 | Evangeliques.info
Le respect, en France, des conventions internationales des droits de l’Homme de l’ONU sera évalué le 1er mai, lors de l’examen périodique universel. Les recommandations du CNEF en termes de liberté religieuse et d’expression dans le pays sont prêtes.
Le Haut-commissariat des Nations unies évaluera, le 1er mai, le respect des autorités françaises quant aux conventions internationales sur les droits de l’Homme, durant l’examen périodique universel de la France. Dès octobre dernier, le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a soumis un rapport à l’ONU sur la liberté de religion dans le pays. Le CNEF représente plus de 70% des Eglises protestantes évangéliques.
Dans le document, l’organisme revient sur la loi du 24 août 2021 renforçant le respect des principes de la République (ou loi «séparatisme»). Il demande, d’une part, d’alléger certaines mesures «qui pèsent en ressources humaines et financières sur les associations qui exercent un culte public». Cette loi aurait également matérialisé un sentiment anti-religieux, «alimenté par la suspicion des pouvoirs publics à l’égard des cultes», dénonce le CNEF. Il recommande ainsi de «veiller à une parole publique des responsables politiques respectueuse et exacte, qui n’alimente pas […] les préjugés ou la stigmatisation des croyants ou des groupes de croyants qui risqueraient de devenir des victimes».
L’Etat doit protéger l’expression des opinions religieuses
Une partie du rapport se consacre par ailleurs à l’expression des opinions religieuses. Elle mentionne notamment «l’identité humaine, la famille, le couple, la procréation, le début et la fin de la vie». Une liberté que l’Etat doit protéger selon le CNEF, «même si ce sont des opinions minoritaires». «Les croyants ne doivent pas craindre de les exprimer en public ou en privé», ajoutent les auteurs. Le texte a été déposé conjointement avec l’Alliance évangélique européenne (AEE), la Fédération baptiste européenne et l’Alliance évangélique mondiale (AEM).
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